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le tilleul provient de la famille des tiliacées. Il s’agit d’un arbre majestueux, de très grande taille (en moyenne 30 m de hauteur) et qui se révèle être très commun en France, mais aussi dans toute l’Europe. D’ailleurs, seuls les tilleuls sauvages issus du Roussillon détiennent les qualités fondamentales et recherchées dans le domaine de la phytothérapie.

Quant à l’aubier de tilleul, également appelé “deuxième écorce”, il se situe non loin du cœur du tronc, là où circule la sève et où se concentre une forte teneur en principes actifs, tels que les acides phénols, les tanins ou le phloroglucinol. Il faut savoir que l’aubier n’est autre que la partie la plus jeune du tronc et des branches, c'est-à-dire le bois encore vivant de l’arbre. C’est seulement au début des années 1900 que l’aubier a été utilisé pour la première fois et a fait l’objet de plusieurs études pour en extraire tous ses bienfaits. 

Ainsi, l’aubier de tilleul se récolte au mois de juin, période de la montée de la sève, et dure entre 6 à 8 semaines. À noter que tous les tilleuls ne sont pas concernés par la récolte. Effectivement, seuls les tilleuls de 25 ans et plus, peuvent être coupés pour être dénués de toute écorce. 

Une fois l’aubier récupéré sous forme de plaques, il est déposé sur des chevalets pour qu’il puisse être séché au soleil. Enfin, une fois sec, la partie tendre est dégarnie de toute son écorce, pour qu’elle soit ensuite découpée en bâtons ou en copeaux.